Stellantis arrête une usine et licencie 1 350 salariés
Cette fermeture serait la conséquence de la pandémie, de la pénurie de semi-conducteurs et des coûts de développement pour un passage à l’électrification.
Stellantis prévoit de suspendre l’activité dans une usine de la marque Jeep aux États-Unis, le groupe invoquant des difficultés dues à la pandémie et la hausse des coûts liée à la transition vers l’électrique.
La production sur le site d’assemblage de Belvidere dans l’Illinois, où sont fabriqués des SUV Jeep Cherokee, cessera le 28 février, a précisé l’entreprise vendredi dans un message transmis à l’AFP.
1 350 salariés licenciés
Les quelque 1 350 salariés de l’usine seront licenciés. L’entreprise, qui réfléchit à d’autres façons d’utiliser le site, « s’efforcera de placer les employés licenciés pour une durée indéterminée dans des postes à temps plein dès qu’ils seront disponibles ».
« Notre secteur a été affecté par une multitude de facteurs tels que la pandémie de Covid-19 et la pénurie mondiale de semi-conducteurs, mais le défi le plus important est l’augmentation des coûts liés à l’électrification du marché automobile », a justifié Stellantis. Le syndicat américain représentant le secteur automobile, UAW, a critiqué cette décision.
Quel avenir pour l’usine ?
Des produits importés d’autres pays pourraient être fabriqués dans l’usine tandis que la transition vers l’électrique « crée des opportunités pour de nouveaux produits », a commenté Cindy Estrada, chargée de Stellantis au sein du syndicat.
« Des entreprises comme Stellantis reçoivent des milliards de dollars d’incitations gouvernementales pour passer aux énergies propres. C’est une insulte pour tous les contribuables qu’elles ne réinvestissent pas cet argent dans nos communautés », a-t-elle ajouté. (avec AFP)
Article source et crédit AFP