Automobile. Chez Stellantis à Rennes, le retour des salariés « prêtés » à d’autres usines

21 janvier 2022 0 Commentaires

450 salariés vont reprendre le travail à l’usine automobile Stellantis de Rennes. Et ce dès le 14 février, a précisé la direction ce vendredi 21 janvier 2022. Cela signifie la fin du chômage partiel et le retour des salariés « prêtés » à d’autres usines du groupe.

L’usine Stellantis (ex-PSA) de la Janais, au sud de Rennes, retrouve des couleurs après avoir été contrainte de freiner brutalement, à cause de la pénurie mondiale de puces électroniques. En septembre, 150 intérimaires avaient été remerciés et la fabrication concentrée sur une seule équipe, le matin, au lieu de quatre avant la crise (deux le jour, une la nuit et une quatrième le week-end).

Une deuxième équipe au 14 février

Mais l’horizon s’éclaircit puisque 450 salariés dont 180 intérimaires vont reprendre le travail. Ce qui permettra de mettre en place une deuxième équipe de production. « Et la direction a annoncé ce vendredi que cette deuxième équipe sera opérationnelle dès le 14 février, se félicite David Ruellan, élu du Syndicat indépendant de l’automobile (SIA). Le recrutement des intérimaires est sur les rails et plusieurs dizaines de salariés qui avaient été prêtés à d’autres sites vont pouvoir revenir, c’est une bonne nouvelle. »

Des salariés « prêtés » à Caen et Poissy

Depuis septembre en effet, ces personnels au chômage partiel à Rennes étaient allés prêter main-forte à leurs collègues à Caen (qui fabrique des pièces) et de Poissy, « pour le lancement de la nouvelle Opel Mokka ».

Une façon de réduire l’impact du chômage partiel sur les fiches de paye : 16 % de salaire net en moins. « Soit 160 € en moyenne, jusqu’à 300 € pour certains salariés », selon les syndicats. « Car certains services ont été plus impactés que d’autres. Mais l’accord signé en septembre a permis de limiter à 40 % la réduction du temps de travail », souligne Laurent Valy, de la CFDT (premier syndicat de l’usine).

La direction a également proposé le maintien de la rémunération aux salariés volontaires pour suivre des formations.